Comment payer moins d’impôt et ne pas perdre la DPE

Comment payer moins d’impôt et ne pas perdre la DPE

On entend souvent qu’il y a deux choses inévitables dans la vie : la mort et l’impôt. Mais quand on est chef d’une petite entreprise ou même d’une TPE (moins de 5 employés), on a pas nécessairement les ressources de se payer les conseils d’un fiscaliste. Bon, vous avez peut être un comptable mais c’est un comptable, il ne va certainement prendre le risque de vous conseiller sur des sujets en dehors de sa discipline.

Et puis, les règles fiscales, quand elles sont modifiées, viennent du coup complexifier la tâche des professionnels qui doivent les appliquer.

Et pourtant, il est INDISPENSABLE de connaître ces règles.

D’autant indispensable que plusieurs PME n’ont pas la vie facile avec la hausse des taux d’intéret, la pénurie de personnel, deux ans de pandémie.

Quand on est entrepreneur, oui, il faut connaître les règles fiscales des sociétés afin de ne pas se retrouver dans une situation délicate face aux autorités fiscales. Et là, par situation délicate, c’est très doux comme expression car on ne veut pas se retrouver dans le collimateur du gouvernement. Non, on ne veut pas cela!

OK, qu’est-ce que je dois savoir sur l’impôt des entreprises?

D’abord, si vous vous questionnez sur les impôts des sociétés, c’est que votre entreprise génère des revenus? Continuez comme ca!

Mais saviez-vous que les règles fiscales canadiennes sur les revenus passifs des entreprises pourraient vous faire perdre le petit taux accordé pour les petites entreprises exploitées activement (DPE)?

Si vous ne le saviez pas, cet article va vous aider!

Sociétés associées ? Attention, ca pourrait avoir des conséquences désastreuses pour vous!

Si vous possédez ou être partenaire dans plusieurs compagnies, le calcul du revenu de placement sera appliqué à l’ensemble des société associées. Relisez cette phrase car cela pourrait avoir des impacts sur vos associations futures.

En effet, si l’un des vos partenaires auquel vous êtes associé, a beaucoup de revenu de placement, vous pourriez être impacté sur le plafond des affaires de votre entreprise.

Donc, avant de vous associer, il est bon d’évaluer si cela en vaut la peine.

Si pour générer un profit plutôt mince, vous perdez votre petit taux dans votre OPCO, il vaut sans doute mieux passer votre tour d’autant que cela viendra complexifier votre structure et par conséquent augmenter la facture de votre comptable.

En passant, un petit rappel des taux d’impôt des entreprises au Québec?

Au Québec, le taux général des entreprises est de 26,5 % alors que le petit taux est de 12,20%. Le plafond des affaires (actuellement à 500 000$ de revenus admissibles dans la compagnie opérante; OPCO) est graduellement abaissé dans une proportion de 5 pour 1, lorsque les revenus passifs dépassent 50 000 $. Voici un exemple:

La société opérante (OPCO) a un revenu imposable de 500 000 $ ; elle est donc admissible au petit taux. Si ses revenus passifs passent à 125 000 $, le calcul sera le suivant :

125K $ – 50K$ (revenus passifs admissibles) = 75K $ x 5 fois = 375K $ de réduction du plafond des affaires. En conséquence, le plafond des affaires est maintenant de 125K $ au petit taux.

VOYEZ comme c’est puissant : la perte du petit taux sur la réduction du plafond de 375K $ signifie une «perte» de plus de 50K $ à cause de l’écart entre les deux taux.

Rendement futur perdu

Voici un autre exemple: Votre société de placement GESCO a 50 100$ de revenus d’intéret. Les premiers 499 500 $ de revenu d’entreprise seront imposés au petit taux et l’excédent (500 $) sera imposé à 26,50 %, soit 14,3 % de plus (26,50 % – 12,2 %). Ces 100 $ de revenu de placement engendreront un impôt de 71$ sur le revenu de l’entreprise OPCO.

Or, si le revenu d’intérêt est déjà imposé à 50,27%, cela donne donc un intérêt de plus de 120%.

Mais cet impôt supplémentaire pourra être récupéré partiellement lors du versement de dividendes. Par contre, en attendant cette récupération, la société GESCO perdra le rendement futur de cette somme.

Il faut noter que dans le cas d’une entreprise ayant des revenus de placements de 90K $, par exemple (40K $ de plus que le minimum permis) et d’un revenu d’entreprise de 250K $. Le 40K $ supplémentaire réduira le plafond des affaires à 300K $, ce qui veut dire que la société perdra son petit taux sur l’excédent des revenus dépassant 300K. Donc, ici il n’y aura pas d’incidence sur la société.

En définitive, si vous avez trop de revenus de placement, il est bon d’évaluer les options potentielles à explorer avec votre conseiller.

Parce que oui, il y a des options qui feront l’objet d’un prochain article.

Source : https://www.rcgt.com/fr/planiguide/tableaux/impot-des-societes/revenu-dentreprise-admissible-a-la-dpe/

Nouvelles obligations pour la transparence des entreprises du Québec

Nouvelles obligations pour la transparence des entreprises du Québec


Depuis le 31 mars 2023, les entreprises enregistrées au Registre des entreprises du Québec ont l’obligation de fournir des informations supplémentaires sur les bénéficiaires ultimes, les administrateurs et les dirigeants.

Ces nouvelles dispositions visent à renforcer l’intégrité et la transparence du système d’enregistrement des entreprises et du coup de renforcer la gouvernance d’entreprise, de lutter contre le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale, le financement du terrorisme et la corruption.

Les obligations comprennent:

  • La déclaration des informations relatives aux bénéficiaires ultimes
  • La déclaration de la date de naissance des personnes physiques inscrites
  • La fourniture d’une copie d’une pièce d’identité pour chaque administrateur
  • La possibilité de déclarer une adresse professionnelle pour les personnes physiques inscrites

Il est important de noter que ces nouvelles obligations s’appliquent aux entreprises existantes et aux nouvelles entreprises. Si votre entreprise n’a pas encore été créée, vous devrez vous conformer à ces nouvelles obligations lors de sa création. Si votre entreprise est déjà enregistrée, vous devrez déclarer ces nouvelles informations lors de la production de votre prochaine déclaration de mise à jour annuelle.

Il est à noter que les entreprises immatriculées sont informées de leurs nouvelles obligations au moment de la réception de la lettre les avisant de produire leur déclaration de mise à jour annuelle.

Référence : https://www.quebec.ca/entreprises-et-travailleurs-autonomes/demarrer-entreprise/immatriculer-constituer-entreprise/nouvelles-obligations-transparence/a-propos

Augmenter vos ventes avec les réseaux sociaux

Augmenter vos ventes avec les réseaux sociaux

Vous êtes propriétaire d’entreprise et vous voulez faire connaître vos services et votre expertise. Avez-vous envisagé de faire la promotion de votre entreprise sur les médias sociaux? C’est là un moyen rapide et efficace ( gratuit dans certains cas) de vous faire connaître auprès de vos clients actuels et potentiels, et d’établir des relations durables.

Où se trouvent mes clients actuels et potentiels?

Il ya de fortes chances que vos clients soient au moins présents sur un réseau social. Sont-ils sur LinkedIn, Facebook, Instagram ou TikTok? Essentiellement, vous voulez être là où ils se trouvent. Repérez les plateformes de médias sociaux qu’ils fréquentent et rendez votre entreprise visible (d’une manière intéressante et informative).

Où sont mes concurrents?

Vos concurrents sont présents eau aussi sur une plateforme de médias sociaux. Si vos concurrents sont actifs sur les médias sociaux et pas vous, il est certain que vous perdez une belle visibilité.

En quoi mon entreprise est-elle unique?

Une fois que vous avez trouvé vos clients et vos concurrents, il est temps de déterminer votre valeur unique ou votre spécialité. Si vous pouvez communiquer ce que vous avez à offrir, votre processus commercial, votre spécialité et vos connaissances par ce mode de marketing moderne, alors allez-y. Vous avez quelque chose de spécial à offrir, alors faites-le savoir!

Quel contenu dois-je partager?

Réfléchissez aux renseignements que vous voulez transmettre à votre public. Quel est le bon contenu à partager? Est-il suffisant? Pouvez-vous créer votre propre contenu (pourquoi pas une vidéo) ou disposez-vous d’une autre source riche en contenu? Il ne vous suffit pas d’être présent sur les plateformes numériques, ce que vous publiez doit être intéressant, divertissant et informatif, ou susciter la réflexion. Vous avez obtenu l’attention de votre public… maintenant, avec quoi allez-vous épater?

De quels outils et ressources ai-je besoin pour mettre en œuvre ma stratégie de marketing?

Vous êtes occupé. Vous gérez votre entreprise à un rythme effréné et vous ne pouvez pas consacrer tout votre temps précieux aux médias sociaux. C’est bien vrai, mais le marketing numérique reste important. De quels outils et ressources disposez-vous pour vous simplifier la tâche et accroître votre efficacité? Par exemple, vous est-il possible de mettre en place des outils pour programmer à l’avance vos publications sur les médias sociaux? Économisez du temps (et réduisez votre stress!) en vous procurant les bons outils pour vous aider à gérer votre présence en ligne.

À quelle fréquence dois-je publier?

Tout d’abord, vous devez être constant. Mais être constant ne signifie pas forcément la même chose pour chaque plateforme. Par exemple, la constance sur une plateforme en particulier peut-être de publier deux fois par jour, alors que sur une autre, vous publierez une fois par semaine, voire une fois par mois. Cela dépend vraiment de la nature de la plateforme, de votre public et du type de contenu à promouvoir.

Comment transformer les clients potentiels en clients actifs?

Vous devez maintenant vous demander si vous avez un processus en place qui vous permet de faire passer vos clients potentiels des médias sociaux à l’entonnoir de vente de votre entreprise. Facebook, LinkedIn ou Instagram ne vous appartiennent pas. Vous voudrez donc attirer vos clients dans votre propre écosystème d’entreprise. Avez-vous votre propre site? Comment allez-vous y amener vos clients? Vous pouvez par exemple créer une liste de diffusion ou une plateforme de gestion des relations avec la clientèle. Vous pouvez également inciter votre public à s’inscrire à votre liste de diffusion en organisant un webinaire éducatif, en proposant une consultation gratuite ou offrant une ressource gratuite à télécharger. Quels que soient les outils ou les ressources que vous utilisez, le plus important est de faire passer votre public des médias sociaux à un système sur lequel vous avez le contrôle.

Quels sont mes objectifs?

Enfin, il est essentiel de réfléchir aux objectifs de votre présence sur les médias sociaux. Établissez un plan, déterminez vos objectifs et visualisez ce que serait la réussite pour vous et votre entreprise. Cette prise de conscience vous aidera à prendre des décisions commerciales avisées et stratégiques à l’égard de la visibilité de votre entreprise sur les médias sociaux, au lieu de vous contenter de publier des messages seulement lorsque vous y pensez.

Source:Linterconnexion

Les programmes de santé et mieux-être au travail sont-ils efficaces?

Les programmes de santé et mieux-être au travail sont-ils efficaces?

Les programmes de santé et mieux-être au travail ont augmenté en popularité dans les dernières décennies. Mais sont-ils efficaces?

Un rapport d’Environics révèle que 7 personnes sur 10 sont soucieuses de leur santé depuis la pandémie.

Dans une récente revue de littérature effectuée par Pôle Santé des HEC de Montréal, des études soulignent parfois les effets limités des programmes alors que d’autres soulignent un impact positif sur le recrutement, le climat de travail et la diminution du taux d’absentéisme lorsque ces programmes sont bien en place.

Les employés estiment aussi, dans le sondage d’Environics, que les gestionnaires n’ont pas la formation nécessaire pour soutenir les besoins en santé mentale. Des enjeux de santé mentale, ce n’est pas évident à vivre comme employé et à soutenir comme employeur.

Alors, comme employeur d’une PME, comment gérer cette culture du bien être?

Plusieurs facteurs interviennent dans le succès d’une culture de la santé comme les motivations personnelles, organisationnelles ou les caractéristiques démographiques de l’organisation mais l’un des facteurs de succès d’un tel programme passe d’abord par l’appui de la direction et des superviseurs immédiats dans sa mise en place.

Un autre facteur de succès est lié à la nature du programme, c’est-à-dire que par exemple, les programme globaux qui s’occupent autant des enjeux psychologiques que physiques semblent obtenir plus de succès que les programmes s’occupant de la seule santé physique.

Enfin le succès du programme sera lié aux préférences des employés.

Un compte de santé et de mieux-être pour votre entreprise?

En somme, dans le choix d’un compte santé et mieux être, repenser d’abord la stratégie et les objectifs à atteindre dans une approche globale de promotion de la santé et qui devra être soutenue par l’ensemble de la direction.

Si cela est possible, établir avec les employés la liste des achats remboursables peut être aussi une avenue gagnante.

Votre conseiller pourra vous y accompagner dans le choix des options possibles.

Source:

https://polesante.hec.ca/wp-content/uploads/2022/09/Livrable1_Revuelitterature_Final.pdf

Prospérité en temps de pandémie : Offrez une valeur ajoutée à vos employés grâce à l’assurance collective

Si vous êtes propriétaire d’entreprise, vous savez combien vos employés sont essentiels au bon fonctionnement et à la productivité de votre entreprise – ils en sont le cœur même. Vous voudrez donc vous assurer qu’ils reçoivent les soins dont ils ont besoin, surtout pendant la pandémie de COVID-19, afin qu’ils puissent prospérer et être en santé, et demeurer humbles, engagés, loyaux et productifs.

Regardez cette vidéo pour découvrir comment mettre en œuvre un changement positif et sain dans la vie de vos employés tout en continuant de renforcer votre entreprise.

Une approche globale et proactive pour favoriser le mieux-être de vos employés

Se préoccuper de santé mentale n’a rien de nouveau en soi. Cependant, notre façon de comprendre et d’aborder les enjeux de santé mentale dans notre société et nos lieux de travail évolue constamment. C’est particulièrement le cas dans l’industrie de l’assurance, car les problèmes de santé mentale représentent un pourcentage élevé des demandes de prestations d’invalidité de longue durée (ILD) et entraînent, par conséquent, des frais élevés pour de nombreuses entreprises. Votre entreprise vit-elle une situation similaire (1)?

Beaucoup de progrès ont été réalisés jusqu’à présent par les particuliers et les organisations qui collaborent afin de surmonter les difficultés liées à la santé mentale comme la stigmatisation, la sensibilisation et l’accès à du soutien et à des soins (2). Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire, en commençant par la façon dont nous percevons la santé mentale : nous devrions l’envisager non pas comme un élément distinct des autres aspects de notre bien-être, mais plutôt comme quelque chose qui y est étroitement lié et qui en dépend. En tant que chef d’entreprise, il importe que vous ayez une vue d’ensemble. La santé mentale de vos employés est tributaire autant de leur santé physique, financière, sociale que professionnelle. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale :

[Traduction« La santé mentale et la santé physique sont étroitement liées. Les personnes atteintes d’une maladie mentale grave sont plus susceptibles de souffrir d’un large éventail de problèmes physiques chroniques. À l’inverse, les personnes vivant avec des problèmes de santé physique chroniques souffrent de dépression et d’anxiété deux fois plus souvent que le reste de la population. La présence de troubles mentaux et physiques concomitants peut diminuer la qualité de vie, prolonger la durée de la maladie et aggraver l’état de santé général. Cette situation entraîne également des coûts économiques pour la société en raison de la perte de productivité au travail et de l’utilisation accrue des services de santé (3). »

Si vous aviez la possibilité de traiter ou de prévenir un problème, quelle approche adopteriez-vous? De nos jours, les stratégies élaborées par les entreprises en matière de mieux-être doivent non seulement fournir des outils et des ressources lorsque les employés en ont besoin, mais également de manière proactive, idéalement avant que des traitements ne deviennent nécessaires ou qu’une demande de prestations ne soit présentée. On estime qu’en donnant dès aujourd’hui un meilleur accès à des ressources qui favorisent activement le mieux-être des gens, on contribue à réduire les soins dont ils auront besoin à long terme (hospitalisation, placement en établissement et médication) (4). En offrant un ensemble adéquat de garanties et de ressources complémentaires à vos employés, vous leur donnez l’occasion de prendre leur mieux-être en main, et ainsi de vivre en meilleure santé et de prévenir les maladies. En retour, votre chiffre d’affaires sera protégé.

Une approche globale et proactive pour favoriser le mieux-être de vos employés 2

Notons également que les programmes de mieux-être les plus efficaces le sont en raison de l’ensemble de leurs avantages. Ils offrent un écosystème de ressources que vos employés peuvent combiner en vue de créer un programme équilibré qui les aidera à améliorer leur santé immédiatement. En plus des garanties traditionnelles d’assurance collective, un tel programme peut comprendre notamment un programme d’aide aux employés (PAE), des comptes de mieux-être axés sur l’activité physique et les loisirs, des soins virtuels et du soutien en santé mentale. Plusieurs choix s’offrent à vous. 

Bien qu’il existe de nombreuses options intéressantes pour favoriser la santé de vos employés, la véritable valeur d’un programme global de mieux-être découle de la possibilité qu’ont les employés de combiner aisément des ressources précieuses et facilement accessibles pour en faire une expérience harmonieuse qui s’intègre bien à leur routine d’information quotidienne. Dans le cadre d’un programme de mieux-être destinés aux employés, l’accroissement de la sensibilisation, de l’accessibilité et de la confidentialité se traduit par une réduction du nombre de jours de maladie, une mobilisation accrue des employés et un meilleur rendement des investissements pour votre entreprise. Le moment est peut-être venu d’évaluer votre régime d’assurance collective et, si nécessaire, de passer en vitesse supérieure en déployant un régime plus enrichissant, tant pour vos employés que pour votre chiffre d’affaires! Parlez à votre conseiller dès aujourd’hui.

Notes et références

1)   Heymann, Chris. Benefits Canada. Benefits Trends: Hard Dollars of Depression. 1er février 2008.

2)   Avantages. Les troubles de santé mentale encore stigmatisés. 24 mars 2021.

3)   Association canadienne pour la santé mentale. The Relationship between Mental Health, Mental Illness and Chronic Physical Conditions. Décembre 2008.

4)   Cangiano, Francesco et Sharon K. Parker. ResearchGate. Proactivity for Mental Health and Well-Being. Octobre 2015

Attention aux bénéficiaires désignés dans le cas d’une assurance vie détenue par une société!

Vous êtes propriétaire d’une entreprise et, dans le cadre de la planification successorale et de la planification de la relève, celle-ci a souscrit un contrat d’assurance vie sur votre tête. Toutefois, pour éviter des conséquences fiscales fâcheuses, il est essentiel de vérifier qui sont les bénéficiaires des polices d’assurance vie détenues par votre entreprise. Lorsque votre société est la titulaire du contrat d’assurance vie et en paie les primes, elle (ou une de ses filiales) doit être la bénéficiaire de l’assurance vie, et non les membres de votre famille ou vos héritiers. Pourquoi? Et bien, lorsque ce sont les fonds de la société qui servent à payer les dépenses personnelles des actionnaires et des membres de leur famille, cela constitue un avantage imposable pour l’actionnaire, et la société ne peut pas déduire cet avantage. Il en résulte une double imposition!

En fait, c’est exactement ce qui s’est produit dans le récent dossier Harding contre Sa Majesté la Reine. Puisque la société possédait des contrats d’assurance vie sur M. Harding (l’unique actionnaire), mais que les bénéficiaires étaient la conjointe et les enfants de M. Harding, il a été déterminé qu’il s’agissait d’un avantage pour l’actionnaire. Cette façon de planifier est loin d’être judicieuse. Par conséquent, M. Harding a tenté de faire valoir qu’il ne savait pas qui étaient les bénéficiaires et qu’il n’avait aucune intention de conférer un avantage. Comme il fallait s’y attendre, l’Agence du revenu du Canada et le tribunal n’ont pas considéré ces motifs comme des arguments valables et ont déterminé que les primes payées pour l’assurance vie constituaient un avantage imposable pour l’actionnaire.

Quelle leçon faut-il en tirer? Si vous êtes propriétaire d’une entreprise et que celle-ci détient une police d’assurance vie sur votre vie, il faut toujours la désigner (ou une de ses filiales) comme bénéficiaire de cette police.

Communiquez avec nous dès aujourd’hui pour passer en revue l’assurance vie détenue par votre entreprise et les bénéficiaires désignés.

Ce que vous devez savoir sur le transfert de polices d’assurance vie

Il n’est pas toujours possible de planifier tous les événements de la vie. Il en va de même pour le transfert d’une police d’assurance vie à un nouveau titulaire, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une société. Même s’il est préférable d’éviter à tout prix de devoir transférer une police d’assurance vie – avec les conséquences fiscales qui en découlent et qui peuvent être lourdes et complexes –, il n’est pas toujours possible de prévoir toutes les situations éventuelles. Parfois, le transfert s’impose.

Par exemple, vous pouvez détenir une police à titre de particulier et vouloir la transférer à votre société. Ou encore, le titulaire de la police est votre société exploitante, laquelle est sur le point d’être vendue. Que vous faut-il envisager avant de communiquer avec la compagnie d’assurance pour effectuer un transfert?

Essentiellement, il faut vous demander quelle sera la « valeur » réputée du transfert et si celui-ci entraînera un gain imposable, quel qu’il soit. Selon la règle, le « produit de disposition réputé » est égal au plus élevé des montants suivants : la juste valeur marchande (JVM) de la contrepartie reçue (le cas échéant), la valeur de rachat (VR) ou le prix de base rajusté (PBR) de la police. Il y a gain lorsque le produit réputé est supérieur au PBR – et comme il ne s’agit pas d’un gain en capital, il est entièrement imposable comme revenu! En outre, il n’y a pas de transferts de police d’assurance vie en franchise d’impôt depuis une société ou vers une société.

Examinons quelques situations pouvant mener au transfert d’une police

Que se passe-t-il si vous devez transférer la propriété d’une police d’assurance vie dans les situations suivantes… et n’oubliez pas les termes suivants relatifs à l’établissement de la valeur de la police aux fins de l’impôt : JVM signifie juste valeur marchande, VR signifie valeur de rachat et PBR signifie prix de base rajusté (ou le coût aux fins de l’impôt).

Vous transférez une police d’assurance vie à votre société – Vous réaliserez un gain lorsque le produit réputé excède le PBR; toutefois, il n’est pas obligatoire que vous receviez une contrepartie fondée sur la JVM lors du transfert. Par conséquent, vous pourriez limiter le produit à la VR, ou au PBR si ce montant est plus élevé. Si le PBR de la police est supérieur à la VR, il n’y aura aucun gain. Si la VR est supérieure au PBR, un gain correspondant à la différence est réalisé.

Votre société est vendue, et vous devez vous transférer l’assurance vie – Si la contrepartie que vous recevez est limitée au montant le plus élevé entre la VR et le PBR, cela réduira le montant du gain réalisé par votre société, ce qui semble une excellente planification; cependant, il en résultera un avantage pour l’actionnaire correspondant à la portion de la JVM excédant cette contrepartie! Ce n’est pas un bon résultat, puisque votre société ne recevrait aucune déduction correspondant au montant de l’avantage – résultat : une double imposition! Si vous payez plutôt la JVM de la police, la société réalisera alors un gain imposable correspondant à la JVM moins le PBR de la police.

La société exploitante transfère une police d’assurance vie à votre société de portefeuille – L’avantage pour l’actionnaire mentionné plus haut existe encore, mais on peut l’éliminer en payant à la société de portefeuille, par le transfert de la police, une participation correspondant à la JVM de la police d’assurance. Le gain réalisé par la société exploitante se limite au montant excédant la VR et le PBR de la police. Sous réserve de certaines conditions, la participation devrait être exonérée d’impôt pour la société de portefeuille.

Vous voulez liquider votre société – Cela peut sembler la solution la plus simple pour devenir titulaire de la police d’assurance, mais des règles particulières s’appliquent, de sorte que la disposition de la police d’assurance vie se fera à la JVM. Cela peut entraîner de lourdes conséquences fiscales pour vous et votre société.

Vous voulez faire don d’une police d’assurance vie à une œuvre de bienfaisance – Les mêmes règles s’appliquent pour déterminer le montant du produit. Toutefois, comme aucune contrepartie n’est reçue, le produit se limiterait à la VR, ou au PBR si ce montant est plus élevé. Le montant de votre reçu pour don de bienfaisance correspondrait à la JVM, ce qui constitue un excellent résultat, puisque le don peut être utilisé pour compenser d’autres revenus.

Vous voulez transférer votre police d’assurance vie à un membre de votre famille – Là encore, les mêmes règles s’appliquent pour déterminer le produit de la disposition. Toutefois, des règles de roulement s’appliquent dans certaines situations (entre conjoints, et d’un parent à un enfant dans le cas d’une police sur la tête d’un enfant).

Il va sans dire qu’il y a beaucoup de choses à prendre en considération lorsqu’on transfère une police au moyen d’une des méthodes mentionnées ci-dessus. Avant de transférer une police, consultez toujours votre comptable ou votre avocat pour vous assurer de bien comprendre les conséquences fiscales qui en découlent.

Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet, veuillez consulter l’article suivant : L’importance de bien établir la police d’assurance vie détenue par votre entreprise

ALAViDA – Assurer la sécurité de vos employés

La pandémie fut une période pénible pour plusieurs entreprises. Les propriétaires d’entreprise traversent encore une période particulièrement difficile, car ils peinent à garder leurs portes ouvertes et à maintenir leur personnel en poste. Les plus chanceux qui ont conservé leur emploi et font du télétravail ont vu cette nouvelle réalité professionnelle à domicile entraîner son propre lot d’adversités, notamment la surcharge de travail, la solitude et un sentiment généralisé d’incertitude.

En conséquence, certains se sont tournés vers l’alcool ou les stupéfiants pour faire face au stress et au sentiment d’insécurité accablant. Les troubles liés à la consommation de substances ont toujours existé; toutefois, maintenant que la majorité des Canadiens travaillent à domicile, ces dépendances se sont répandues. En fait, les troubles liés à la consommation de substances représentent 33 % des problèmes de santé mentale des employés. Pourtant, 90 % des Canadiens n’obtiennent pas le traitement dont ils ont besoin en raison de la stigmatisation, des problèmes liés à l’emploi, du coût et de la difficulté d’accès.

En tant qu’employeur, vous avez la possibilité de contribuer à l’instauration de changements positifs et sains dans la vie de vos employés. La promotion d’un mode de vie sain est maintenant à portée de main grâce à ALAViDA, un programme de traitement de la consommation de substances offert aux employés dans le cadre de l’Assurance collective Agile. Ce programme permet à vos employés d’accéder à des services de prévention, de détection, de traitement, de postcure et de soutien familial relativement à la consommation de substances, le tout sur une seule plateforme.

La thérapie, l’encadrement et le soutien médical sont fournis par des praticiens autorisés spécialisés en toxicomanie qui traitent notamment la consommation d’alcool, de cannabis, d’opioïdes (prescrits ou non), de cocaïne, d’amphétamines et de barbituriques (somnifères, anxiolytiques, etc.). Les caractéristiques du régime s’adaptent aux besoins de vos employés dans un cadre confidentiel, accessible et respectueux. Les employés ont aisément et rapidement accès à des services personnalisés sur n’importe quel appareil.

ALAViDA

Le fait est que la consommation d’alcool coûte aux propriétaires d’entreprise 6,2 fois plus cher en invalidité de longue durée et 4,4 fois plus cher en invalidité de courte durée que toutes les autres substances combinées. En fournissant à vos employés l’aide dont ils ont besoin pendant qu’ils sont encore effectivement au travail, non seulement vous maintenez vos niveaux de productivité et d’engagement, mais vous leur montrez également que vous vous souciez de leur bien-être mental et physique et que vous y voyez.

Les temps sont durs, et nul ne sait vraiment ce que l’avenir lui réserve du point de vue du travail et du retour au lieu de travail. Renforcez votre main-d’œuvre et protégez votre entreprise en offrant aux membres de votre personnel le soutien dont ils ont besoin pour gérer leurs problèmes de consommation de substances, dans un cadre accessible, confidentiel et respectueux.